Notre histoire

Le 30 janvier 1971, Tel-Aide reçoit ses premiers appels dans un local d’écoute aménagé à la Bibliothèque Atwater, grâce à l’initiative du pasteur anglican Ian Stuchberry de la Christ Church Cathedral et secondé par plusieurs fidèles de sa paroisse. Dès ses débuts, Tel-Aide a pour objectif d’assurer un service continu 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, en français et en anglais.

La fin des années soixante est alors marquée par de vives divisions au sein de la communauté montréalaise. Des anglophones et des francophones, religieux de diverses confessions et laïques, s’unissent alors afin de mettre sur pied un service d’aide aux personnes en détresse. Constatant à quel point la solitude est un problème important dans une société où la communication fait souvent défaut, le groupe souhaite mettre en place une ligne d’écoute où toute personne vivant de la solitude peut jouir d’une oreille attentive et respectueuse.

Plusieurs personnes sont recrutées, dont Victoria Shipton, directrice du Centre de recherche chrétienne à l’église St. Patrick ; sœur Dolorès Riopel, appelée à représenter le volet francophone du projet ; Albert Ménard, professionnel des communications à Radio-Canada et Marcel Boileau, responsable des relations publiques à Bell Canada. Ces derniers s’attelleront à faire connaître Tel-Aide auprès du grand public et à attirer des bénévoles à l’écoute.

Le Centre de crise de Toronto fournit les formations de la première heure. Par la suite, ce sont des bénévoles de Tel-Aide qui assumeront la sélection des nouveaux écoutants, la formation de base, l’accompagnement à l’écoute et la formation continue.

Le nom de l’organisme, Tel-Aide, est apparu lors d’une discussion entre les membres fondateurs. L’association des deux mots – Tel, l’abréviation de téléphone en français et en anglais, et Aide – contribuent à propager la mission du nouvel organisme : offrir de l’aide aux personnes qui appellent par une écoute empathique, authentique, respectueuse et sans conseils.